Vive la cuisine sans gaspillage alimentaire !

J’aime la cuisine sans gaspillage alimentaire

Lorsque vous associez d’excellents ingrédients, il y a de forte chance pour
que votre cuisine en soit meilleure et que vos convives vous en remercient.
Ainsi vous êtes fiers d’avoir évité un gaspillage alimentaire.

Si vous me le permettez, j’ai envie de vous partager mon expérience en la
matière.

Depuis de longues années, et mes enfants peuvent en témoigner, je lutte
contre le gaspillage alimentaire grâce au choix de mes produits. Ma méthode est
simple : je les achète sur le marché, je rencontre les maraichers et les
producteurs, je visite leur ferme pour mieux comprendre la provenance des
aliments. Ensuite, je cuisine en fonction de ce que la saison m’offre. Selon
mon panier, je laisse aller mes envies de recettes.

Aujourd’hui, je constate que c’est un atout pour mon activité de cuisinière
itinérante d’avoir cette pratique.

En effet, je viens de vivre cinq jours fantastiques à cuisiner à temps plein, du petit déjeuner au diner, sans oublier le goûter pour une trentaine de jeunes de 11-12 ans. Alors comment tous ensemble nous avons lutté contre le gaspillage alimentaire ?

Un maximum de goût pour un minimum de gaspillage alimentaire !

 

Les élèves sont arrivés au Domaine de la Boderie, au cœur de la Suisse Normande. Ils venaient répéter leur comédie musicale « Le petit prince » avec leur professeur de musique. Chaque matin, la curiosité les piquait.

Ces pré-ados en pleine croissance m’interrogeaient en traversant la cuisine.
Vous vous en doutez ; leurs idées sont bien arrêtées sur leur choix de nourriture. Ce fut une surprise de savoir que certains allaient voir une salade verte pour la première fois !

Bref ! Qu’allaient-ils manger le midi et le soir ?

Bien sûr, des œufs, des poulets et des pommes de terre. Mais aussi des carottes et des betteraves. Sans oublier des abricots et des pommes. Et encore des yaourts, du fromage blanc, de la crème et du beurre. Pour finir, des tomes de vache et des buches de chèvre à étaler sur un bon pain…Évidemment, tous ces produits alimentaires ont été livrés avec un minimum d’emballage et de kilomètres parcourus. J’ai évidemment tout épluché, cuit et assemblé sur place.

Une fois les plats servis à table, ce fut de vrais moments de bonne humeur de voir les jeunes artistes en reprendre. Et pourtant, il y avait entre autres de la salade carotte-betterave sauce au miel, un velouté blette-basilic, ou encore
une polenta au pesto.

En conclusion, le volume de déchets a représenté pour tout le séjour uniquement deux sacs d’emballages et deux sacs d’ordures ménagères. Ensuite, les élèves ont trié leurs restes et jeté au compost l’équivalent de deux saladiers par jour. Enfin, les quelques cageots ont été précieusement conservés pour allumer le feu l’hiver prochain.  

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