Le pain de Christophe, un modèle de circuit-court

Le pain, toute une histoire !

Quand je regarde la table du Dictionnaire amoureux de la Gastronomie de Christian Millau, je ne trouve pas « Pain ». Pourtant, le pain est un formidable ami de nos repas. Il nous accompagne tout frais, tout chaud, ou encore toasté, dès notre petit-déjeuner. A notre époque où manger sur le pouce a révolutionné la vie des boulangers, le sandwich se déguste. C’est peut-être au goûter que le pain ne se retrouve plus dans nos cartables. J’ai encore le souvenir d’enfant d’une belle tranche de pain de campagne sur lequel j’étalais de la crème fermière saupoudrée de sucre. Le soir, il se rattrape : en croutons dans le potage, pour saucer goulument le fond de notre assiette de pâtes bolognaises, évidemment avec le fromage, et pourquoi pas en pain perdu avec un peu de confiture le dimanche soir, histoire de terminer la semaine en beauté.

Le choix d’un pain riche en valeurs

Bref ! excusez cette longue introduction … tout ça pour vous dire que le pain est un vrai sujet pour mes pérégrinations culinaires. Alors je me suis dis qu’il fallait que je vous parle de mon compagnon de route sur les chemins de Normandie : Christophe Lepetit, boulanger de France installé à Bayeux. Avec sa femme Sophie, ils ont fondé la Boulangerie Capucine.

Le pain de campagne de 2,5 kg
Un selfy avec Christophe Lepetit devant sa boulangerie Capucine

Quand j’ai commencé à réfléchir plus que sérieusement à mon projet de cuisine, je suis allée le voir. J’avais très envie de travailler avec lui. Il est tout en douceur pour dire ce qu’il pense, avec le sourire. Difficile de ne pas nouer de liens avec lui, je dirais même « avec eux deux » !

Christophe a fait de son parcours de jeunesse plus que chaotique une force. Il a toujours entrepris, il a managé plus de 500 salariés dans sa propre boîte. Puis un accident de santé très sérieux l’a alerté : il fallait changer de rythme. Alors il est devenu boulanger de France, mettant au cœur de son nouveau métier les valeurs qui lui ressemblent. C’est ainsi que l’agriculteur qui gère les terres de son grand-père fournit le blé qui est meulé dans le Moulin d’Etouvy de Yannick Lecam. Une belle représentation du circuit-court !

Alors, tant que je suis dans le rayon de ses livraisons, mes convives profitent à chaque repas, du petit-déjeuner au diner, du pain de la Boulangerie Capucine. Pourquoi les en priver 😉 ???

Je vous recommande l’article pour en savoir plus : https://www.latoque.fr/rencontre/rencontre-avec-christophe-lepetit-de-la-boulangerie-normande-capucine-1,2,3222799763.html

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