Entre cuisine itinérante et bivouac, il n’y a qu’un pas !

Au début du mois de juillet, je me suis lancée dans cette aventure un peu folle qui m’éloignait beaucoup des quinze jours de cuisine au château que je venais de vivre avec deux groupes extraordinaires d’une trentaine d’américains. Je vous en reparlerai 😉

Bref ! J’ai donc rejoint le bivouac de la transition organisé pas Normandie Équitable, le 8 juillet pour quatre jours d’une folle aventure.

Il faut dire que ma rencontre avec l’association date de 2010, alors que je créais mon cabinet de conseil RSE. Par conséquent, vivre cette aventure avec l’équipe Néqui était une évidence pour ma jeune entreprise, Cuisine la Pérégrine.

Me voilà partie avec mes casseroles et mes couteaux. J’allais pérégriner d’étape en étape pour nourrir matin, midi et soir, les soixante participants venus à bicyclette.

Qu’ai-je appris de ce formidable rendez-vous de la transition… ?

🍆 Qu’ai-je appris de l’installation de ma cuisine au pied des serres d’un maraicher, dans un éco-lieu ou encore dans celle du festival Chauffer dans la Noirceur ?

🥔 Qu’ai-je appris de l’achat des quantités de légumes, fromages, pain et toutes autres denrées, dans chaque ferme aux environs des différentes étapes du bivouac, nécessaires aux 600 bouches végétariennes à nourrir ?

🥕 Qu’ai-je appris de l’animation d’un atelier culinaire chaque jour, avec les « bivouaqueurs » de tous âges, tout en respectant les impératifs des autres animations programmées à chaque arrivée ?

🥒 Qu’ai-je appris des dos-d’âne manqués avec ma remorque frigorifique qui m’ont fait renverser 10 kg de farine et 90 œufs sur son sol ?

🥜 Qu’ai-je appris des journées « levé 5h – couché 22h30 » ?

J’ai appris :
–         A renforcer ma capacité d’adaptation quel que soit le lieu et à faire confiance à mon intuition pour être à la bonne place et au bon endroit.
–         A cuisiner sans rien gaspiller, en laissant la place à l’imprévu pour créer une nouvelle recette.
–         A rencontrer, échanger, partager en toute humilité : je ne suis pas cheffe, je suis cuisinière !
–         A lâcher-prise, car les galères nous apprennent toujours quelque chose : elles nous permettent de dépasser nos peurs en les expérimentant.
– A donner de l’amour …et j’en ai reçu beaucoup !

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